L’univers des incels :

La quête de sens à travers l’apparence physique

 

Dans les méandres du cyberespace, une communauté marginale murmure son cri de désespoir : l’Incel.

Cet homme, marqué par son célibat involontaire, déambule dans les dédales de la solitude, cherchant à déchiffrer les mystères qui sous-tendent sa condition. 

Parmi les récits tourbillonnants de frustration et de rejet, émerge l’archétype – le “Chad“, la “Stacy”, la “Becky” et le “Bêta” – qui jette une lumière crue sur les dynamiques sociales qui tissent sa toile.

 

Le rêve et la réalité : Les archétypes Incel

Au sommet de l’imaginaire romantique se dresse le “Chad” et la “Stacy” – des figures auréolées de désirabilité et d’admiration. 

Le “Chad” incarne la quintessence de la masculinité convoitée, tandis que la “Stacy” représente l’incarnation même de la féminité idéale. 

Leur image hante les rêves de l’Incel, symbolisant à la fois l’idéal à atteindre et l’abîme qui le sépare.

 

L’espoir fragile : La “Becky” et le “Bêta”

En contrepoint, la “Becky” peuple l’horizon intermédiaire – une femme considérée comme attrayante mais plus accessible que la “Stacy”. 

Elle incarne une alternative réaliste pour l’Incel, offrant l’espoir d’une connexion romantique sans les contraintes insurmontables associées à la “Stacy”. 

Pourtant, sa présence soulève aussi des questions d’acceptation personnelle et de compromis, faisant écho aux dilemmes intérieurs de l’Incel.

Puis, au bas de l’échelle des désirs romantiques, se trouve le “Bêta” – un homme perçu comme moins séduisant, moins dominant ou moins socialement accompli. 

Relégué aux marges de la société romantique, dans l’univers des incels il incarne l’ombre de l’existence de l’Incel, rappelant la fragilité de sa propre position dans le monde.

 

La perception de soi : Les théories incels sur l’apparence physique

Cependant, derrière cet archétype se dissimule une réalité plus nuancée. 

Le “Chad”, la “Stacy”, la “Becky” et le “Bêta” ne sont pas des êtres divins, mais des individus avec leurs propres défauts et incertitudes. 

Ils sont des reflets de la complexité de l’expérience humaine, offrant des miroirs dans lesquels l’Incel peut contempler sa propre identité et ses propres désirs.

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Les théories incels sur l’apparence physique 

Entre frustration et fatalisme :

L’une des théories les plus répandues parmi les Incels est celle de l’apparence physique. 

Pour beaucoup, leur incapacité à trouver un partenaire romantique est attribuée à des caractéristiques physiques qu’ils estiment peu attrayantes selon les normes conventionnelles de beauté.

 

La Génétique et autres facteurs

Les croyances incels profondément enracinées :

Parallèlement, la théorie de la génétique occupe également une place importante dans le discours des Incels. 

Certains attribuent leurs difficultés relationnelles à des traits hérités de leurs parents, comme la calvitie ou d’autres caractéristiques physiques indésirables.

 

Taille, esthétique sociale et hypergamie

La question de la taille émerge également dans les discussions des incels :

Nombreux sont ceux qui croient que leur petite stature constitue un obstacle majeur à leur succès amoureux, se sentant désavantagés par rapport aux hommes plus grands, supposément plus attractifs pour les femmes.

Une perspective plus large sur l’esthétique sociale est également explorée.

L’univers des incels promeut une remise en question les normes de beauté prédominantes, affirmant que ces critères discriminatoires les excluent de facto en raison de leur apparence physique non conforme.

Enfin, la théorie de l’hypergamie, bien que controversée, est souvent évoquée par les Incels.

Ils croient que les femmes sont intrinsèquement attirées par des hommes dotés d’un statut social élevé, de richesses ou de caractéristiques physiques spécifiques.

 

Conclusion :

La quête d’identité et de reconnaissance :

En conclusion, l’analyse des théories des Incels sur leur physique révèle un mélange complexe de perceptions individuelles et de croyances partagées au sein de cette communauté en ligne. 

Ces croyances, souvent teintées de fatalisme et de frustration, façonnent profondément la manière dont les Incels interagissent avec le monde qui les entoure, et soulèvent des questions importantes sur la manière dont la société aborde la beauté, la séduction et les relations humaines. 

En examinant ces perspectives, nous sommes confrontés à la fois aux défis et aux limites de notre compréhension collective de l’identité, de la beauté et de l’amour dans notre société contemporaine.

ZOLA NTONDO 

Coach de vie / Expert en relations interpersonnelles